Notes vidéo : Postcolonial Dilemna, Politics of intimacy, People as Infrastructure, Theater of operations
Co-Auteurs / Co-Authors : Eve Chabanon and Eléonore Hellio
Description : Postcolonial Dilemna, Politics of intimacy, People as Infrastructure, Theater of operations. We asked fellows in Joburg to react to one, all or combined on video.
Axes de recherche / Research axes (Play/Urban) : Postcolonial Dilemna, Politics of intimacy, People as Infrastructure, Theater of operations
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In situ (may include different times > time 1, time 2, time 3, etc..)/ peut inclure différentes étapes > Temps 1, Temps 2,Temps 3, etc..
Medium : Video
Genre : No questions, “interviewer” is just stating the concept chosen. People are being filmed in their familiar environments (home, office, etc…).
Concept : Hear multiple point of views on these concepts that are used by the group to show differences of understanding and approaches. Introduce Eleonore Hellio’s concept of Politics of intimacy.
Participants : Listed soon
Durée / Duration : Done during a period of one week
Ville / City : Joburg
Questions : How to be continued…
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Exhibit
Medium : Video shown on a computer screen / 5 headphones / one table and chairs / concepts written with shalk on the table.
Video are in english and haven’t been edited.
Genre : Documentary
Concept : Hear multiple point of views on these concepts that are used by the group to show differences of understanding and approaches. Introduce Eleonore Hellio’s concept of Politics of intimacy.
Participants : Listed soon
Durée / Duration : 3 hrs
Ville / City : Joburg and Strasbourg
Date : September and October 2012
Questions : How to be continued…
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Analyse critique / Critical analysis :
A deeper analysis and a transcription of the content could lead to a larger body of work around those questions.
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Protocoles (collectif) d’action / (collective) Action protocols : None
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FREE SPACE
Suite des notes d’Eve Chabanon concernant les notes vidéo :
8.0
Les Notes Vidéos, sont réalisées à partir d’une série d’entretiens formulés autour de quatre concepts clefs : People As Infrastructure, Politics Of Intimacy, Post Colonial Dilemna et Theater of Operations. Ces conversation s’inscrivent dans le dialogue établie entre Éléonore Hellio et moi durant la résidence, et font suite à des problématiques importantes du travail d’Éléonore. Pour l’instant, une dizaine de personnes ont été sollicitées. Toutes ont participé directement ou influencé les recherches du programme. Selon le protocole définit au préalable, chaque participant est amené à choisir au minimum un concept, et à le ou les traiter dans un laps de temps allant de deux à dix minutes. Le lieu des rencontres est défini par la personne interviewée. Les films sont réalisés à l’aide de la caméra d’un téléphone portable. Cette facture est un parti pris. Il s’agit avant tout d’éviter une esthétisation trop forte de l’image au profit de plans envisagés comme des notes en mouvements. Les entretiens ne sont pas montés, et restent à ce jours in progress.
9.0
« Il serait désirable et possible que l’auteur réalisât ses films lui même, et mieux encore que l’un des cinémimes, puisqu’il ne peut être aussi son propre photographe, fût le compositeur et le metteur en scène de l’œuvre[…] », Élie Faure, De la Cinéplastique, dans L’Arbre d’Éden, Crès, 1922.
10.0
Durant l’entretient avec le groupe de jazz Planète Lindela, Zoulou, le contrebassiste, interpelle la caméra. En s’adressant frontalement au réalisateur du film, il franchi la distance généralement observée entre le chercheur et son sujet et déplace ainsi les rôles. Zoulou, en modifiant le cadre de l’interview, interroge notre présence à 2h du matin dans un bar illégal de Soweto*. La particularité de cette vidéo tient ainsi du fait que ses acteurs en sont également les « cinéplastes ».
* Township de la périphérie de Johannesburg.
10.1
“I’m afraid ! When a white man wants to talk with me, i’m afraid. When two sweet pussys like you come here with a camera, i’m afraid”
10.2
« Dans le bar, il y a exclusivement des hommes mis à part Éléonore et moi. Nous avons tous une bière à la main. Les membres du groupe jouent au billard. Nous leur proposons de réaliser l’entretien pendant la partie. Plus tard, nous discutons hors caméra. La conversation touche à sa fin, on parle de post-colonial pussy.
11.0
To do a Soweto / Narcoturismo.
12.0
L’entretien avec le groupe Planet Lindela a déclenché des réactions très différentes. Avec Éléonore, nous l’apprécions particulièrement pour la spontanéité des personnes interviewées et la franchise de leurs propos. Dorothee Kreutzfeld, au contraire parle de mise en scène, de vision machiste et de victimisation. Il est vrai que l’entretient ne donne à voir qu’une partie de la conversation. Il existe tout un passage de la soirée, hors caméra, qui n’a pas été édité et qui donne des éléments supplémentaires pour bien comprendre le contexte. C’est l’inconvénient du principe que nous avons imposé.
13.0
Dorothee Kreutzfeld est artiste. Elle travaille depuis des années conjointement avec Bettina Malcomess. Toutes deux sont enseignantes à la Wits School of Arts et évoluent en conséquence dans un milieu culturel dynamique et mixte. Dans leur recherches respectives, Dorothee et Bettina témoignent d’une attention particulière et d’une réelle lucidité vis à vis de leur environnement. Un peu après la rencontre avec Planet Lindela, nous leur demandons de participer à la série de Note Vidéos. Nous rencontrons d’abord séparément, puis ensemble, dans leur bureau à l’Université. Devant la caméra elles s’expriment avec soin. Pour appuyer leurs propos, elles utilisent des extraites piochés dans les livres qui les entoures et se renvois mutuellement des citations interposées. Là aussi, ce n’est qu’une fois la caméra rangée que Dorothee nous fait part de son agacement au sujet de la vidéo de Planet Lindela.
14.0
Dans Writing the City into Being: Essays on Johannesburg, Lindsay Bremner cite l’anthropologue britannique Mary Douglas à propos de la notion « Sale » [“Dirty”] : « Dirty is matter out of place ». Ce qui est sale est ce qui est déplacé, ce qui sort de l’ordre établis. « Purity is poor and barren. Dirty is dangerous and potent » dit Lindsay Bremner.
15.0
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