Mandela’scal(k)es
Auteurs / Authors : François Duconseille
Description : Détournement pâtissière de la statue Mandela. Chacun des pieds de l’effigie de Mandela est orné d’un cupcake vert (distribués par un stand de promotion installé sur la place du mall).
Axes de recherche / Research axes (Play/Urban) : Game /play, Bodypolitics
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In situ (may include different times > time 1, time 2, time 3, etc..)/ peut inclure différentes étapes > Temps 1, Temps 2,Temps 3, etc..
Medium : pâtisserie
Genre : détournement
Concept : interroger la monumentalité par une action dérisoire
Participants : François et touristes
Durée / Duration : une demi heure
Ville / City : Sandton /Johannesburg
Questions :
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Exhibit
Medium : photographie
Genre : documentation
Concept : rendre compte d’une action
Participants : public
Durée / Duration : 2 soirées d’exposition
Ville / City : Johannesburg, Strasbourg
Date : septembre et octobre 2012
Questions :
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Analyse critique / Critical analysis :
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Protocoles (collectif) d’action / (collective) Action protocols : 1) gouter et dégouter les cup cakes promotionnels. 2) transformer ces gâteaux en éléments ornementaux posés sur le bout des chaussures de l’effigie de Nelson Mandela. 3) photographier les touristes au pied de la statue, indifférents à la présence des cup cakes.
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The strange decor of Mandela square, Sandton….
How to meet Walter Benjamin at Nelson Mandela’s square in Sandton… it’s about illusion, goods, phantasmagoria….
» (…) ce qui destitue l’allégorie – le geste technique – peut très bien, contre toute attente, se prêter à une lecture allégorique. C’est bien le sens du geste de Benjamin face à l’histoire de la modernité. Son intention est très simple : détecter tous les faits dits « modernes » qui produisent de l’illusion, du mensonge ou du simulacre et qui exposent d’eux-mêmes une image fausse et trompeuse, un « décor de théâtre » pour ensuite montrer que ces faits, qu’il nomme fantasmagories, peuvent s’illuminer d’un éclat de vérité et faire l’objet d’une lecture allégorique. Ce geste peut se dire, une fois de plus, dans la forme du paradoxe : ce qui produit le plus d’illusion, la fantasmagorie, en arrive nécessairement, à un moment très précis de son évolution, à produire une vision dénuée de toute illusion, une vision allégorique qui expose la vérité de cette illusion – l’essence de cette évolution et la genèse de ce devenir illusoire »
Bruno Tackels in « Walter Benjamin, une vie dans les textes »
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